Qu’est-ce qu’une sarcoïde ?

Les sarcoïdes sont des tumeurs fréquentes localisées sur la peau. Si les causes d’apparition sont multiples, le papillomavirus bovin semble en être un acteur. Généralement bénignes, il s’agit de la tumeur la plus commune chez les équidés, mais elles ne sont pour autant pas anodines.
Cet amas de cellules forme la sarcoïde, cette dernière bien que gênante n’est ni douloureuse, ni purulente et ne démange pas l’équidé.

Ces tumeurs non cancéreuses peuvent apparaître à partir d’une cicatrice, après une piqure d’insecte ou une blessure… et peuvent concerner toutes les parties du corps de tous les équidés. La sarcoïde peut apparaître lors d’une défaillance de la réponse immunitaire qui entraîne la production intensive et incontrôlée de cellules locales.

Toutefois, une étude menée par l’école vétérinaire de Berne montre que sur 242 équidés atteints, 75% avaient moins de 6 ans, il semblerait alors que même si tous les chevaux peuvent être atteints, les sarcoïdes sont plus courantes sur les jeunes chevaux. D’autres études (étude Mohammed, Rebhun et Antczak) montrent que les hongres sont souvent plus touchés que les juments et les étalons (en raison du traumatisme subi lors de la castration).
Enfin, cette même étude suggère que certaines races (comme les Quarter Horses ou les Appaloosas) peuvent être prédisposées aux sarcoïdes, mais il convient de rester prudent face à cette hypothèse.

Où se situent les sarcoïdes ?

En fonction de la localisation, il peut s’agir de différentes sarcoïdes. On compte cinq catégories distinctes comprenant des tumeurs plus ou moins invasives et sérieuses.

Tête, membres, encolure

Sarcoïdes occultes, souvent plats, assez discrets et sans poil, ces sarcoïdes sont souvent les premières à se déclarer. Elles peuvent évoluer sous différentes formes de sarcoïdes.

Tête

Sarcoïdes verruqueux, comme son nom l’indique cette tumeur a l’aspect d’une verrue ou d’un petit chou-fleur, le plus souvent ces sarcoïdes se développent sur la tête du cheval (mais comme tout autre tumeur, elle peut également apparaître sur tout le corps).

Coudes, genoux, tête, cuisses

Sarcoïdes malignes, généralement ce sont des tumeurs qui évoluent de la forme fibroblastique à maligne, elles sont très invasives et sérieuses.

Tête, poitrail, membres

Sarcoïdes mixtes, ce sont des sarcoïdes entre deux formes, elles évoluent de manière variable.

Comment diagnostiquer et traiter les sarcoïdes ?

Une sarcoïde, de part sa forme, son aspect et sa localisation est assez facilement reconnaissable à l’œil nu, mais peut être confondue avec une verrue, une plaie qui bourgeonne ou tout autre affection de peau (mélanomes, carcinomes…).
C’est pourquoi il est nécéssaire d’avoir l’avis d’un vétérinaire, qui après observation, peut effectuer une biopsie (l’examen consiste à prélever un bout de tissu ou de cellules à analyser au microscope pour déceler une éventuelle maladie) qui permettra d’affirmer ou non la présence d’une sarcoïde et d’en préciser le type. Attention cependant, une biopsie provoque un traumatisme qui peut exacerber la sarcoïde, elle n’est donc pas forcément recommandée par les vétérinaires.

Après analyse vétérinaire, les sarcoïdes peuvent être traitées de différentes manières :

Électrochimiothérapie : il s’agit d’un protocole mixant chimiothérapie et impulsions électriques qui s’effectue sous anesthésie générale, cette pratique est efficace et il y a souvent peu de récidive mais elle nécessite un suivi vétérinaire régulier.

Exérèse chirurgicale : il s’agit de retirer la tumeur de manière chirurgicale, mais les récidives sont plus fréquentes et cette opération n’est pas réalisable sur l’entièreté du corps de l’équidé (comme les yeux, ou le fourreau).

La ligature : cette dernière consiste à ligaturer (à l’aide d’élastiques) la sarcoïde pour la faire tomber, mais cette pratique n’est possible que pour les sarcoïdes fibroblastiques ou nodulaires et les récidives sont fréquentes.

Chimiothérapie (locale) : l’équidé pendant plusieurs mois aura un traitement anti-tumoral (souvent sous forme de pommade) à appliquer directement sur la sarcoïde jusqu’à disparition de cette dernière.

D’autres techniques peuvent être utilisées par les vétérinaires comme la radiothérapie, l’immunothérapie ou la photothérapie.

Comme la sarcoïde peut apparaître après une défaillance immunitaire, le pack Recovery (Natural’Immune et Natural’Top) peut participer à faire diminuer voire disparaître les sarcoïdes.

A deux, le Natural’Immune et Natural’Top forment un cocktail ultra-concentré et naturel qui va aider à moduler l’immunité et apporter des anti-oxydants (de manière imagée, les anti-oxydants sont des barrières contre les maladies) jusqu’à faire tomber les sarcoïdes. Ce pack, depuis son lancement, a montré plusieurs retours positifs sur tous types de sarcoïdes.