Ulcère squameux

La muqueuse squameuse, dépourvue de sécrétion d’acide chlorhydrique (HCl), de bicarbonate et de mucus, présente un pH gastrique local supérieur au reste de l’estomac, le protégeant théoriquement d’un pH < 4. Sa vulnérabilité face à l’acidité en fait une cible pour les ulcérations en cas d’hypersécrétion acide ou d’exposition accrue. Les études ont montré une prévalence chez les chevaux de courses et de sport avec 50 à 90% des équidés qui ont des ulcères squameux. Certains facteurs influencent la formation des ulcères squameux, comme des exercices physiques avec une durée et une intensité trop élevée, une alimentation avec trop d’amidon (due à l’apport en céréales), pas assez de fibres, en une seule ration (voir l’article “Focus de la semaine ⅔ : Mais pourquoi le cheval est-il aussi sensible aux ulcères ?”).

Ulcère glandulaire

La muqueuse glandulaire, siège d’une sécrétion continue d’HCl, maintient un pH gastrique extrêmement acide (1-2). Sa protection repose sur une double barrière : kératinisation cellulaire et sécrétions alcalines (bicarbonate, mucus). Les ulcères sont souvent localisés à l’antre pylorique, découlent d’un déséquilibre du mécanisme offensif/défensif ou d’une défaillance intrinsèque des systèmes de protection, dont l’origine précise reste à clarifier. On observe une prévalence chez les chevaux de sport à 65% des équidés, mais ce type d’ulcère est moins documenté. Certains facteurs influencent la formation d’ulcères glandulaires tels que des situations stressantes comme le transport, une compétition, un changement d’environnement… ou une prédisposition génétique.
Afin d’éviter ces problèmes, différents moyens de prévention peuvent être mis en place. Retrouvez-les dans cet article : (voir l’article “Focus de la semaine 3/3 : comment limiter le risque d’ulcères chez le cheval”)