Pour aider son cheval à récupérer de manière optimale, il semble très important de s’intéresser à son fonctionnement physiologique.

La physiologie de l’effort

Durant un effort, le cheval et ses muscles utilisent de l’énergie, un peu comme l’essence dans le moteur d’une voiture. Cette énergie provient de nutriments (sucres, graisses, protéines, etc.) issus de l’alimentation distribuée à l’animal.

Les nutriments (trouvés par l’organisme dans le sang) sont dégradés suite à une réaction chimique avec le CO2 : c’est ce qui créé l’énergie qui sera utilisée par les muscles durant l’effort.

En fonction de l’effort fourni (intensité & durée) il existe trois filières énergétiques :

La filière aérobie

Cela correspond à un effort de faible puissance sur le long terme. Pendant l’effort l’organisme du cheval s’équilibre pour que l’apport d’oxygène soit similaire à la dépense de ce dernier. L’équidé est alors en mesure de parcourir de grandes distances avec un effort continu.

La filière anaérobie (lactique)

Cela correspond à un effort important, de rythme soutenu, mais de courte durée : court et intense. Lors de cet effort, de l’acide lactique est produit.

La filière anaérobie (alactique)

Cela correspond à un effort très intense mais de courte durée, comme lors d’un sprint (pendant moins d’une minute). Elle tire dans les réserves des muscles.

 

Lors d’un effort (CSO, cross, galop, etc.) pendant les premières secondes la filière anaérobie alactique est utilisée, puis l’anaérobie lactique prend le relai. Si l’effort perdure dans le temps, et que l’effort du cheval se “stabilise” c’est la filière aérobie qui entre en jeu.

Toutefois, il est important de faire attention à l’effort demandé à l’équidé. Un effort trop soutenu pendant une trop longue période peut entraîner une accumulation importante d’acide lactique qui va causer des douleurs (fatigue, crampes, respiration compliquée, ect.) à l’animal.

Une bonne récupération peut permettre d’éviter ce genre de désagréments.

Comment faire pour aider son cheval à récupérer après un effort ?

Si le cheval a produit un effort modéré, marcher 10/15 minutes sera suffisant.

En revanche, si l’équidé vient de fournir un effort plus intense (après un entrainement soutenu ou un parcours par exemple) il est recommandé de réduire petit à petit l’effort pour repasser à la filière aérobie et participer à l’activation de la circulation sanguine. Cela permettra de “nettoyer” l’organisme du surplus d’acide lactique produit afin d’éviter les fameux “maux du lundi” type myosites, coups de sang ou encore courbatures intenses.

Par ailleurs, l’idéal est de demander au cheval un trot en vitesse réduite, rênes longues, pendant 5 à 15 minutes selon l’effort fourni. Cette transition est à faire IMMÉDIATEMENT après l’effort pour avoir un réel intérêt. C’est ce que l’on appelle la récupération active.

Quels compléments et soins pour soutenir l’effort ?

Pour aider dans l’effort, les trois compléments phares sont :

Natural’Moov, riche en chondroprotecteurs d’origine végétale. Idéal pour un soutien articulaire, un confort locomoteur et prévenir des pathologies locomotrices (raideurs, arthrose, tendinites).

Natural’Top, essentiel pour la récupération des chevaux de sport et pour la prise musculaire. Idéale chez des chevaux en baisse de forme et/ou carencés. Ce produit est un trois en un qui rassemble électrolytes, CMV et booster.

Natural’Drain, idéale pour un drainage complet pour un athlète qui fournit d’importants efforts. Utile également pour un cheval ayant des troubles hépato-rénaux.

 

En soin pré et post-effort :

Natural’Recup, une argile pour tendons et articulations pour aider à activer la circulation sanguine et resserrer les tissus.

Natural’Warm, un gel pour la préparation à l’effort ou la récupération, anti-inflammatoire et soutien musculaire.

Natural’Flow, un gel pour la récupération, anti-inflammatoire et soutien articulaire.