es molettes sont bien connues des propriétaires de chevaux, elles peuvent apparaître chez tous les types de chevaux quel que soit leur âge ou leur activité.
Qu’est-ce qu’une molette, comment l’éviter et comment la soigner ? Nous avons ici quelques pistes de réponses à ces questions qui visent à donner des solutions efficaces et faciles d’utilisation, pour toujours veiller au mieux au bien-être de nos acolytes.

Premièrement, qu’est-ce qu’une molette ?

Il existe deux types de molettes : les molettes articulaires ou les molettes tendineuses.
Dans les deux cas, elles se caractérisent par un gonflement, plus ou moins important et plus ou moins dur selon les cas, au niveau de la jonction entre les tendons et l’articulation du boulet.
Elles sont liées à une production trop importante de liquide synovial causée par une inflammation.

1. Les molettes articulaires

Les molettes articulaires sont liées à une inflammation au niveau d’une articulation (point de jonction entre deux ou plusieurs os).
Les articulations sont délimitées par la membrane synoviale qui produit le liquide synovial. Son rôle est de lubrifier l’articulation pour faciliter le mouvement des os entre eux.
En cas d’inflammation, le liquide synovial va être produit en excès et ainsi provoquer la déformation de la membrane synoviale. C’est alors que la molette apparaît sur le membre du cheval.

La molette articulaire prend donc la forme d’une petite déformation arrondie au niveau de l’articulation du boulet, juste derrière l’os du canon, relativement souple au toucher, ne s’accompagnant généralement pas de chaleur et non douloureuse.

Si la molette articulaire persiste trop dans le temps, la capsule articulaire peut se durcir et devenir douloureuse jusqu’à être la cause de boiteries.

2. Les molettes tendineuses

Les molettes tendineuses sont cette fois-ci liées à une inflammation au niveau de la gaine synoviale. Il s’agit de la partie qui entoure les tendons permettant de les protéger du frottement avec les os mais assurant également leur bon mouvement. Dans cette gaine, comme dans la cavité articulaire, on retrouve du liquide synovial.
Il s’agit de la forme la plus fréquente et la moins grave.

En cas d’inflammation, le liquide synovial va être produit en excès et provoquer un gonflement de la gaine tendineuse, ce qui provoque l’apparition de la molette.

À quoi sont-elles dûes ?

Pour comprendre pourquoi son cheval déclare des molettes, il faut identifier la source de l’inflammation. Plusieurs facteurs peuvent être mis en cause :

  • Un parage ou une ferrure inadaptée : si le pied est déséquilibré, cela peut provoquer un mouvement non naturel pour le cheval et avoir un impact sur le bon fonctionnement de ses articulations. Si le cheval présente de mauvais aplombs, il doit être ferré ou paré au mieux afin de soutenir ses articulations.
  • Un travail trop intensif : solliciter les articulations à l’excès les traumatise. L’apparition de molettes est un signe d’alerte avant l’apparition de pathologie plus grave comme l’arthrose, qui est irréversible.
  • Un travail sur sol trop mou (cause des molettes tendineuses en majorité), ou sur un sol trop dur (cause des molettes articulaires en majorité).
  • La présence d’autres pathologies articulaires peut déclencher des molettes. Par exemple, une tendinite favorise le développement des molettes tendineuses.
  • Une alimentation mal adaptée : trop riche, carencée, polluée par des mycotoxines, etc.

Remarque : Il est commun d’observer l’apparition de molettes après une période d’immobilisation au box et/ou au lendemain d’une séance de travail plus intense. Il n’est pour autant pas nécessaire de s’inquiéter plus que de raison si le gonflement disparaît après un peu de mouvement.

Comment les soigner/soulager ?

Plus une molette est prise tôt, plus on a de chance de la traiter. Installée depuis plusieurs mois ou plusieurs années, il est peu probable de la faire disparaître complètement. En effet, les tissus sont distendus et il est difficile de les restaurer, même si l’inflammation a disparu.
Qu’elles soient articulaires ou tendineuses, le traitement reste le même.
Tout d’abord, le mouvement est un allié indispensable à la bonne santé des articulations du cheval. La marche permet un mouvement du corps qui fait circuler le sang dans les articulations, cela participe à l’élimination des toxines et à la diminution de l’inflammation.
La douche froide des membres permet également de redynamiser la circulation sanguine à ce niveau et de participer à la diminution des molettes.
Ensuite, des soins locaux peuvent aider à les faire disparaître ou diminuer :

  • Le gel de massage Natural’Warm en échauffement permet de préparer l’articulation et les tendons à l’effort. Son action anti-inflammatoire permet également de soulager l’inflammation des molettes.
  • Le gel refroidissant et drainant Natural’Flow possède des propriétés qui permettent aux tissus de se resserrer après un effort physique, il favorise le drainage lymphatique et augmente la vascularisation des membres.
  • Le cataplasme Natural’Recup appliqué sur les membres touchés permet de refroidir la zone, éliminer les toxines et drainer le membre; tout en aidant à resserrer les tissus.

Enfin, le complément alimentaire Natural’Moov couplé aux soins externes cités ci-dessus permettra de garantir un protocole optimal pour soulager les molettes puisqu’il agit en interne sur les articulations et les tendons.

NB

L’échauffement en début de séance est une étape clef au cours de laquelle la sécrétion de liquide synovial est stimulée afin de limiter la pression et les efforts exercés sur l’articulation au cours de l’exercice. L’échauffement a également pour effet de modifier la consistance du liquide synovial, qui devient moins visqueux pour faciliter le mouvement. Il retrouve progressivement sa consistance gélatineuse lors du retour au repos de l’articulation.

Récapitulatif d’un protocole au poil pour la gestion des molettes :

  • Massage des membres au Natural’Warm avant la séance
  • Echauffement : marcher en main ou longer
  • Travail sur un bon sol (pas trop mou ni trop dur) avec un temps d’échauffement et de récupération adéquat
  • Douche froide des membres (facultatif)
  • Application du Natural’Recup pour un effet froid et astringent ou massage au Natural’Flow
  • Soutien des articulations en interne avec le Natural’Moov en continu à dose préventive ou avec 2 à 4 cures par an.