Après un beau parcours, une grosse séance de travail ou un effort plutôt prononcé pour le cheval, il est important de lui laisser un temps de récupération suffisant pour prévenir les crampes et les courbatures, et laisser le rythme cardiaque et la respiration se stabiliser. Personne ne va se coucher directement après un marathon ! Les muscles du cheval ont besoin d’énergie pour fonctionner. Son organisme va alors synthétiser lui-même le carburant nécessaire ! #lanaturefaitbienleschoses Cela représente 3 filières énergétiques différentes qui utilisent les nutriments provenants de l’alimentation (sucres, protéines, graisses) en fonction de l’intensité et la durée de l’effort. En cas d’effort moyen (le plus commun au travail), la production d’énergie rejette un déchet appelé : acide lactique. Ce composant est alors stocké dans les muscles pour être réutilisé en tant que matière première pour la production d’énergie lors d’efforts longs et peu intenses. Mais si sa concentration est trop élevée, il se retrouve dans le sang et engendre alors des troubles tels que des crampes, douleurs musculaires, chutes de tension, et est responsable par la suite des courbatures ! Il est alors important d’activer l’utilisation des lactates par un effort réduit (endurance) après un effort intense pour en diminuer sa concentration sanguine ! Cette filière énergétique, appelée aérobie, va alors libérer du CO2 au lieu de l’acide lactique. #retourencoursdebiochimie C’est la récupération active. Elle consiste à trotter rênes longues pendant 5 à 15 minutes juste après l’effort à la cadence choisie par votre cheval. Elle permet aussi de retrouver une fréquence cardiaque et respiratoire normale plus rapidement, et de faire descendre la température corporelle plus vite. De premier abord, réaliser un effort pour récupérer d’un autre effort ne paraît pas très logique mais c’est finalement très important pour son bien-être ! #anepasnegliger